Entreprise
libérée

Entreprise
libérée

"De la pyramide hiérarchique
à l’entreprise libérée…
Changement de gouvernance ?"

Depuis des années, nous travaillons sur un concept sans en aimer le nom. Un peu comme travailler chez Renault sans aimer le mot « voiture », œuvrer dans le médical sans adhérer à la dénomination « patient », être assureur sans attachement au « risque », guide de haute montagne sans pouvoir encadrer la « montagne ». C’est toujours possible mais c’est moins facile.

 

Nous, notre souci, c’est « l’entreprise libérée ».

 

  • Tu fais quoi dans la vie ?
  • En fait, j’accompagne des entreprises qui sont dans une approche d’entreprise libérée… mais je n’aime pas ce mot…
  • Oui, moi non plus
  • Mais on n’a pas le choix, tout le monde connait…

 

WTF ???? (Comme diraient nos filles) … « On n’a pas le choix » ? Comment dire… quid de l’alignement de la personne qui accompagne des entreprises vers un futur sans être alignée elle-même dans la dénomination même de sa raison d’être ? C’est dérangeant…

 

Donc nous allons arrêter de dire que nous n’avons pas le choix pour remonter aux fondamentaux de nos actions.

 

Accompagner une entreprise à se libérer, c’est imaginer qu’elle ne l’est pas.

 

Et l’absence de liberté, « il faut se battre contre ». Mouais. « il faut ». Mouais.

 

Si maintenant, nous considérons qu’une entreprise qui n’est pas libérée n’est pas non plus emprisonnée. Et si tant est qu’elle soit vue comme telle par certains et pas par d’autres, peut-être même que cette notion d’emprisonnement est parfaitement supportable et qu’au contraire la « libération » ferait plus de ravage que n’aura de bénéfices. Comme vouloir me libérer de mon parachute en plein vol parce qu’il me serre trop… vous imaginez le tableau…

 

Donc, la notion de libération dans tout ce qu’elle a de symbolique n’est pas satisfaisante pour nous et la bonne nouvelle est que nous avons le choix de la sémantique : STOP à l’entreprise libérée et retour aux fondamentaux de nos actions, donc.

 

Nous pensons que chaque entreprise est unique.

 

Nous observons que chaque entreprise a développé ses propres codes, règles et process pour créer un vivre ensemble qui lui est propre.

 

Nous savons que, comme un organisme vivant, l’action sur une partie de l’entreprise a des répercussions ailleurs. C’est un système qui bouge, qui vit.

 

Nous ressentons enfin que la génération Z, celle qui arrive aux portes du monde du travail ainsi que toutes les générations d’après ont des besoins de réalisation de soi, de plaisir, de joie.

 

Aussi, au-delà de se libérer, nous considérons chaque entreprise avec le respect et l’admiration d’un organisme vivant, dont chacune et chacun en son sein peut tirer de la fierté à en faire partie.

 

Nous y décelons les cicatrices, les blessures, les habitudes à modifier pour se faire moins mal.

 

Nous accompagnons l’envie de grandir, de s’aligner, de faire ce cheminement à sa propre vitesse, en fonction de son être.

 

Nous accompagnons des entreprises qui ont conscience d’être en vie et ont envie de donner envie : des Entreprises d’EnVie.

Concrètement, nous proposons…

Accompagner la transformation de gouvernance nécessitera d’accompagner ou de coacher celles et ceux qui sont à la tête de l’entreprise. Ils vont mettre de l’énergie à perdre le pouvoir qu’ils ont sur le collectif… ce n’est pas si simple.Il est important de prendre soin de celles et ceux qui ont dirigé l’entreprise pour qu’ils trouvent leur place de leader, apte à accompagner de manière sereine et sécurisée les énergies qui vont se déployer dans l’organisation.

 

Proposer de l’autonomie aux équipes constitue un changement de repères auquel il convient d’être attentif. En effet, passer du « je dis ce que mon chef me dit de faire, même si je sais qu’il a tort… mais c’est le chef » à « je fais ce qui me semble être pertinent, tant dans le cadre de ma mission que de la raison d’être de l’entreprise » nécessite d’accepter cette prise de responsabilité, comprendre les rouages de la qualité relationnelle individuelle et collective, apprendre à échanger avec ses pairs dans un environnement à la fois libre de parole et sécurisé par des règles partagées.

 

Aborder les changements de gouvernance nécessite d’avoir une vision globale de l’entreprise, obtenue grâce au déploiement des outils de la Théorie des Organisations de Berne : diagnostic de Gilles Pellerin, Schéma de Fox, schémas structuraux et dynamiques aux frontières.

 

Suite à la phase de restitution interne, l’accompagnement se met en place simultanément auprès de la gouvernance et auprès des équipes, en fonction des spécificités de l’entreprise et des évolutions et changements vécus en interne.